Justice, police, renseignement, éducateurs de rue : il y a une alternative à l’état d’urgence

Une nouvelle prorogation de l’état d’urgence a été adoptée hier mardi 16 février par l’Assemblée nationale.

L’état d’urgence, qui devait s’arrêter le 26 février prochain, sera donc prolongé jusqu’à la date du 26 mai.

J’ai voté contre cette prorogation.

Je m’en suis expliqué dans une tribune coécrite avec mes collègues. Cette tribune, qui a été publiée hier dans Libération, est disponible ici. 

Voici l’extrait de mon intervention en séance.

J’y explique que face à la menace terroriste, nous sommes face à deux choix possibles : assumer un état d’urgence permanent, puisque la menace est permanente, ou bien au contraire lever l’état d’urgence car il ne correspond pas à la solution. Dans ce second cas, il s’agit de rebrancher la justice, de remettre nos policiers et nos gendarmes dans des dispositifs de filature et d’investigation sans doute bien plus efficaces que le grossissement des troupes du plan Vigipirate, de mettre de l’ordre dans des dispositifs de renseignement aujourd’hui éparpillés et mal coordonnés. Enfin et surtout, de reprendre en main la désastreuse destruction massive d’éducateurs de rue dans de nombreux départements alors que ce sont les premières sentinelles aujourd’hui de la lutte contre la radicalisation et dans certains cas du basculement dans la violence.

 

 

 


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