Place de la République, au croisement de quatre arrondissements et au cœur de tous les combats, se tenait le 8 mars la grève féministe, rassemblant 120 000 personnes.
Cette année, la montée de l’extrême-droite et des populismes partout dans le monde et précisément aux États-Unis a eu don de nous rappeler de la fragilité des droits acquis pour les femmes, et surtout de ceux à acquérir encore. La colère, légitime ; le combat, sempiternel.
Le rappel n’est pas seulement international, puisque l’extrême-droite française, cherche de la même manière à instrumentaliser la question féministe, à l’instar du collectif Némésis qui, sous protection policière, à suivi le cortège parisien. Cette irruption funeste dans les luttes constitutives du progrès n’a d’autre objectif que, là comme ailleurs, faire porter le fardeau aux étrangers et à ériger le moyen obsessionnel de l’OQTF comme un mantra absolu.t
Parallèlement à la marche de toutes pour les droits et les libertés, se tenait quai de Valmy l’inauguration du pont Bernadette Lafon. Actrice emblématique de la Nouvelle Vague, elle signe le manifeste des 343 en faveur du droit à l’avortement. Protectrice de la culture, à Paris comme dans le Gard, elle est une comédienne populaire, joyeuse et rassembleuse. Paris, s’engage aussi par ses rues et son matrimoine.
Un 8 mars pour se souvenir, dans les rues du 10ème arrondissement, et pour lutter : entre mémoire et engagement.