Les chiffres présentés mercredi par l’OCDE montrent que c’est grâce à un bilan présenté en trompe-l’œil que la France maintient son rang de deuxième contributeur pour l’aide au développement : les prêts ont augmenté au détriment des subventions. Ce choix pèse sur les États emprunteurs. Les prêts sont assortis d’obligations de remboursement qui contraignent les États, et ils ne s’adressent qu’aux pays les plus solvables, au détriment de l’aide directe aux pays qui en ont le plus besoin.
Le Parti socialiste dénonce ces choix qui affaiblissent la politique française de coopération et qui se traduisent par une réelle perte d’influence de la France dans les stratégies de développement. La France contribue de moins en moins à la construction d’un monde plus sûr qui passe, en priorité, par des coopérations renforcées avec les pays les plus pauvres.
Communiqué de Pouria Amirshahi, secrétaire national à la coopération, à la francophonie, au développement et aux droits de l’Homme.