Après les élections régionales, l’urgence d’une autre voie

« En politique, il faut défendre ses convictions »

Les élections régionales, qui rééquilibrent la direction des nouvelles régions entre la gauche et la droite ne doivent pas masquer la réalité d’une démocratie plus fragile que jamais.

Il ne saurait être question de continuer avec les mêmes et pour les mêmes politiques. Il s’agit au contraire de préparer dès aujourd’hui la France d’après, fondée sur un nouveau projet politique progressiste, aujourd’hui inexistant.

Au bord de l’abîme démocratique, il est encore possible de construire dans les années qui viennent une autre voie. C’est le sens, notamment, du Mouvement commun lancé le 8 novembre et qui est le seul lieu de rassemblement large et citoyen.

L’urgence des prochains mois est un changement de cap, car celui-ci n’a fait depuis 20 ans que grandir le désarroi civique.

Un nouvel agenda des réformes est devenu indispensable.