Suite au vote de l’Assemblée Nationale et du Sénat, la Commission Mixte Paritaire (CMP) a été convoquée ce mercredi 26 juin 2013, selon la procédure accélérée mise en œuvre par le gouvernement.
Largement inspirée de la première version votée par l’Assemblée Nationale, celle issue de la seconde lecture avait encore précisé la disposition visant à évaluer le niveau de maîtrise de la langue française par les étudiants étrangers pour l’obtention du diplôme.
Notre objectif a été atteint : il n’y aura pas de cursus « all in English » dans nos universités. Surtout, les établissements hors la loi n’auront d’autre choix que de se conformer à ces nouvelles dispositions.
Au-delà, ce débat parlementaire a mis en lumière :
- la nécessité d’une politique plus ambitieuse et concrète d’apprentissage des langues étrangères en amont de l’université ;
- l’importance de la diversité linguistique dans le choix des langues enseignées, car nous avons besoin demain d’avoir, entre autres, des arabisants, des hispanisants et des sinisants ;
- la langue française comme une force et un atout culturel, éducatif, économique pour tous les pays qu’ils l’ont en partage et qui partagent tant de projets grâce à elle.
Inciter, imprudemment et même involontairement, à « passer à l’anglais » eut été une faute stratégique lourde. Heureusement, le dialogue et le débat argumenté l’ont emporté.
Je souhaite remercier tous ceux qui nous apporté leur contribution, pour dire haut et fort que la francophonie, mais aussi le multilinguisme et la diversité culturelle, sont porteurs d’avenir !
Le tableau ci-dessous vous donne un exposé clair des évolutions :