Attribution de la réserve parlementaire pour 2014

Chaque année, la loi de Finances prévoit une ligne de subventions, appelée réserve parlementaire servant à financer, sur justificatifs, différents projets. Les parlementaires peuvent ainsi flécher les projets qu’ils souhaitent subventionner dans la limite d’une enveloppe budgétaire prédéfinie.

Chaque député a la possibilité de proposer l’attribution de subventions à hauteur de 130 000 euros. Dès la première année de mon mandat j’ai rendu public mes choix : c’est une question éthique fondamentale. Le président de l’assemblée nationale, Claude Bartolone, a lui-même souhaité des règles d’équité et de transparence, et, désormais, la répartition de la réserve parlementaire est disponible en ligne sur le site de l’Assemblée Nationale. Je m’en félicite.

L’an passé, j’ai fait le choix d’aider des projets dans la circonscription, mais aussi des actions que je juge d’utilité publique et qui ont une portée nationale et/ou internationale. Il va de soi que les récipiendaires des subventions doi ent rendre compte de la bonne utilisation des subventions.

Cette année encore, mes choix recouvrent de nombreux domaines : initiatives humanitaires,  projets de solidarités, soutiens aux enfants isolés, projets culturels, soutien à la francophonie, encouragements aux actions de défense des droits de l’Homme, aides aux projets de jeunesse des quartiers mais aussi des universités…

Les écoles et les centres culturels sont encore au « menu » avec un accent particulier sur les écoles et les centres Bi-culturels.

De même, après avoir contesté les choix de baisse de dotation de l’action extérieure de la France, j’ai en cohérence voulu soutenir le travail consulaire, à travers l’amélioration des conditions d’accueil du public au Maroc, en Algérie et en Côte d’Ivoire.

De même, un an après la publication du rapport de la mission d’information sur la Francophonie il m’a semblé indispensable de soutenir des organismes qui abattent un travail formidable pour la défense de la langue (du Festival du Film francophone d’Angoulême à la Société des Gens de Lettres en passant par TV5 Monde…).

Enfin, comme l’an passé, j’aide le syndicalisme étudiant dans ses projets. L’année prochaine, je continuerai à aider les initiatives de la jeunesse et en particulier celles des jeunes des banlieues, à l’heure où, plus que jamais, la citoyenneté des quartiers doit vivre et, par là-même, faire vivre la République.