Quatre jours, deux villes : Rabat et Casablanca. Retrouvez en quelques points les principales étapes de ce déplacement.
Rencontre avec les Consuls généraux de Rabat et Casablanca et leurs équipes
A l’invitation du Consul Général de Rabat, Monsieur Didier Larroque, j’ai échangé, dans les nouveaux locaux du Consulat, avec les chefs de service qui, avec l’ensemble des agents, travaillent au quotidien dans le cadre des missions de services publics consulaires, si indispensables tant aux français (état civil, aide sociale, etc.) qu’aux Marocains (visas).
J’ai également co-présidé une cérémonie de remise de la nationalité française. Un moment citoyen et républicain chargé en émotion qui fait du bien à tous, au moment où certains refusent de voir la France comme elle est : multiculturelle.
A Casablanca, Monsieur De Sury, Consul Général de France à Rabat a quant à lui organisé une rencontre avec la communauté française. Artistes, entrepreneurs, représentants associatifs et syndicaux, tous étaient présents pour présenter leur action en direction de la communauté française et de leur pays d’accueil le Maroc.
Si beaucoup se réjouissent que les Français de l’étranger sont de plus en plus présents dans les débats hexagonaux, lors des discussions législatives, que des sujets ont été pris au sérieux, des difficultés demeurent. Quatre en particuliers : la mise en application de la loi protection de l’enfant pour les parents de Kafil, la contribution libératoire, la mise sous tutelle des personnes françaises âgées, sans ressource et seules, et les contrats de travail étrangers.
Je me suis engagé à parler de nouveau de la contribution libératoire et des contrats de travail étrangers avec mes homologues marocains et de l’application de la loi protection de l’enfant avec le ministère de la justice français.
Communauté française très engagée, dynamique et solidaire
La communauté française reste particulièrement dynamique et engagée, j’ai encore pu le vérifier lors de la kermesse solidaire de la maison de retraite du Souissi de Rabat.
À l’occasion de la réunion publique, ils m’ont également confié leurs doutes, leurs inquiétudes détant la crise democratique que traverse la France, dans une discorde permanente. Les kilomètres de distance n’atténuent en rien les enjeux, qui sont ainsi formulés de la même manière en France ou à l’étranger.
Un dernier mot encore pour saluer l’énergie militante de toutes celles et ceux, nombreux, qui m’accompagnent depuis 2012 et sont sur le terrain quotidien. Merci aux conseillers consulaires également, indispensables relais et même, parfois, véritables « lanceurs d’alerte » de la communauté française.