La commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale a constitué « un groupe de travail permanent chargé de suivre la lutte contre le terrorisme international », a annoncé mercredi, dans un communiqué sa présidente, Elisabeth Guigou (PS).
Celle-ci présidera ce groupe de 21 députés dont le vice-président sera Jacques Myard (UMP) et les deux co-rapporteurs Pouria Amirshahi (PS) et Pierre Lellouche (UMP).
Ce sera, je l’espère, l’occasion de sortir des formules toutes faites pour se pencher sur les causes réelles des guerres d’aujourd’hui : États fragiles voire faillis, grande pauvreté, corruptions des gouvernements, absence de système éducatifs, progression des sentiments religieux… autant d’éléments sur lesquels prospèrent les groupes et les milices fondamentalistes. Dans cette réflexion, où il s’agira d’aborder toutes les facettes de la « lutte contre le terrorisme », qu’il s’agisse des renseignements, de la coopération internationale, je souhaite aussi que l’on aborde clairement nos propres responsabilités ainsi que celles de l’ONU, car, au-delà des approches militaires, rien ne saura faire reculer les guerres sans ambition réelle et concrète en matière de développement humain et écologique, résolument tournée vers le bien commun.