Coopération économique et culturelle: construire un véritable espace commun de la francophonie

Avec l’UMP, la francophonie a été abandonnée. C’est une faute stratégique majeure car tous les pays qui ont la langue française en partage peuvent construire ensemble un avenir commun dans la mondialisation. Au-delà du rayonnement de la France, l’enjeu est que de rassembler toutes les cultures francophones dans une grande
ambition partagée.

Demain, avec François Hollande, je m’engage:

• à encourager la création de la Fondation de la Francophonie pour l’Economie : au Maroc comme au Sénégal, en Côte d’Ivoire comme en Algérie, en Tunisie comme au Mali, les entreprises ont des potentiels inestimables de développement. Elles construisent déjà des stratégies industrielles et commerciales en synergie, en croisant leurs capitaux, en favorisant les multi localisations, en facilitant les transferts de technologie. Nous les accompagnerons en créant les outils adaptés.

• à mettre en chantier le projet de Passeport économique et culturel de la Francophonie, destiné à facilité la mobilité des chefs d’entreprises, des étudiants, des chercheurs, des scientifiques et des artistes entre plusieurs pays. J’ai déjà discuté de cette proposition avec plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, qui l’ont accueilli avec grand intérêt. En fonction du projet et pour une durée définie, les mobilités seront ainsi facilitées. Elles permettront de renouer un lien durable entre les générations futures de tous nos pays. Elles rassureront aussi celles et ceux qui, venant en France, n’osent pas toujours revenir au pays de peur de ne pas se voir délivrer un nouveau visa.

• pour une politique culturelle qui remette la solidarité et le dialogue au cœur de la relation de la France avec la région. Pour cela il est nécessaire de faire du réseau mondial des instituts et alliances françaises un espace d’accueil et de circulation des artistes, intellectuels, créateurs. Francophones en premier lieu. Que la France soit de par le monde, a travers ses établissements culturels, « terre d’accueil » des acteurs culturels du monde (francophone). Inclut une politique de visas délibérément « accommodante ».

• A mettre en chantier un grand projet d’Erasmus francophone, pour tous les étudiants des pays partie prenante. Il s’agira tout autant de permettre les échanges, de définir enfin une vraie politique d’équivalence des diplômes et aussi de construire des « co-diplômations », c’est-à-dire des filières communes, en particulier dans la formation professionnelle et technologique.