Égypte : l’état de droit doit prévaloir

Le président égyptien Mohamed Morsi s’est arrogé le pouvoir de prendre lui-même des mesures exceptionnelles pour « protéger la révolution », déclare-t-il, et sans qu’aucune autre institution ou contre-pouvoir ait son mot à dire.

Les partis de l’opposition ont unanimement dénoncé cette décision comme une tentative du parti au pouvoir – détenteur déjà des pouvoirs exécutif et législatif – de contrôler le pouvoir judiciaire et d’instaurer un régime autoritaire.

Le Parti socialiste exprime également son inquiétude et réaffirme que la protection des acquis de la révolution passe précisément par l’instauration de la démocratie et de l’état de droit. Il exprime sa solidarité avec le peuple égyptien et les forces démocratiques qui dénoncent les dérives liberticides et attentatoires aux principes démocratiques.

Pouria Amirshahi, Secrétaire national du Parti socialiste aux Transitions démocratiques et à la Francophonie & Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national du Parti socialiste à l’Europe et à l’International