Europe : non-assistance à migrants en danger ?
Au lendemain de la tragédie de Lampedusa, le personnel politique européen s’interroge. L’Union européenne doit-elle être plus ferme face à l’arrivée des migrants, ou au contraire, assouplir sa législation, afin d’éviter des drames à venir ?
Alors que la question d’une coordination voire d’une communautarisation des politiques migratoires est posée, il semblerait que les états ne soient pas prêts à céder une once de souveraineté sur la question sensible, en particulier sur le plan électoral, de l’immigration.
Jean-François Copé a déclaré le 5 octobre que réformer Schengen était une « priorité », afin que les migrants ne croient plus que l’Europe est « ouverte à tous les flux ». Le président de l’UMP est allé jusqu’à proposer la mise en place d’un « vrai corps de garde-frontières européens ». Du côté de la majorité, Anne Hidalgo a plaidé pour plus d’humanité dans l’accueil des migrants, relayant l’idée que le drame de Lampedusa était arrivé en raison du caractère de forteresse de l’Europe. Quelle politique en matière d’immigration l’Europe doit-elle adopter ? Faut-il réformer les accords de Schengen, qui régissent la libre circulation des personnes ? Autour d’Arnaud Ardoin, les invités de ça vous regarde en débattent ce soir.
Invités :
Pouria Amirshahi, député PS des Français de l’étranger
Nicolas Dupont-Aignan, député NI de l’Essonne et président de Debout la République
Christine Lazerges, présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et ancienne députée PS
Pierre Henry, directeur général de l’association France Terre d’Asile