Je me rendrai ce vendredi, comme chaque année depuis sa création, au Festival du Film francophone d’Angoulême organisé notamment par Patrick Mardikian, Marie-France Brière et Dominique Besnehardt mettant à l’honneur, pour cette édition, le cinéma burkinabè.
À l’heure où les aires géo culturelles se réorganisent autour de langues centrales – arabe, portugais, espagnol, chinois, etc.), il devient essentiel pour l’espace francophone de s’affirmer comme une aventure humaine belle et vivante, qui se fonde sur la langue, se consolide par la culture et offre aussi des possibilités économiques communes.
Après le Sénégal, la Tunisie, le Québec c’est au tour du Burkina-Faso de montrer au monde francophone réuni pour une semaine ses talents, sa Culture et, à travers ses films, son histoire et ses réalités sociales profondes.
C’est aussi l’occasion de rappeler que la France ne saurait s’exonérer de son rôle, en augmentant les moyens mis à la disposition de l’ambition francophone. Elle peut aussi favoriser la dynamique d’un espace géopolitique qui doit cesser de s’élargir sans fin et sans but mais au contraire approfondir la cohésion d’un premier cercle de nations authentiquement francophones d’Amérique, d’Europe et d’Afrique.
Longue vie au FFA qui permet de cultiver un même sentiment d’appartenance mais aussi de laisser à voir une communauté d’intérêt.