Alors que la Finance reste forte, que les puissants restent peu disposés à partager l’immensité des ressources et des pouvoirs dont ils sont détenteurs, toutes les forces de la gauche ont le devoir de se retrouver, de se mélanger et de s’unir de nouveau.
Les causes communes sont connues : une réforme fiscale juste, une loi bancaire, des mesures d’urgences sociales sont pleinement d’actualité. Il y a au Parlement une majorité pour faire ces lois, à image de la majorité du pays qui les attend.
Le courage, c’est de faire contribuer les plus fortunés et non de demander toujours aux gens de peu d’attendre voire de se serrer la ceinture encore.
Au-delà de l’urgence, il est nécessaire que les forces de progrès s’unissent pour faire émerger un nouveau modèle de développement. Au vieux monde qui s’écroule sous nos yeux, il fait une réponse politique adaptée. Le réalisme c’est celui qui voit que nos sociétés se dirigent vers une longue période de croissance basse.
La modernité, c’est celle qui choisit d’investir massivement dans la transition énergétique et les nouvelles sciences utiles au bien être.
En se mélangeant, les militants de la gauche ont la responsabilité de construire cette nouvelle synthèse, longue mais indispensable, du socialisme, de l’écologie et de la démocratie.
Cette démarche et cet état d’esprit sont plus utiles à la suite du quinquennat que l’enfermement qui divise et les certitudes contredites par les faits.
NB : empêché au dernier moment, je ne pourrai finalement – et avec regret – participer au déjeuner organisé par Pierre Laurent, mais les socialistes seront représentés notamment par Christian Paul, Fanélie Carrey-Conte, Pascal Cherki, Marie-Noëlle-Lienneman, Barbara Romagnan, Jean-Marc Germain, Jérôme Guedj, Michel Pouzol, etc.