La présence du Président de la République à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, malgré la situation politique et sécuritaire, est un acte politique doublement utile. Utile à la Francophonie, utile au combat démocratique.
Entre la seule condamnation de principe et la compromission, la France a ouvert une nouvelle voie. Outre les habituelles rencontres protocolaires, le Président de la République François Hollande a fait le choix fondateur de rencontrer l’opposant historique Étienne Tshisekedi et de rendre hommage à Floribert Chebeya, militant des droits de l’homme assassiné.
Après cinq ans d’engagement au sein du Parti socialiste pour la Francophonie (Passeport économique et culturel, Erasmus francophone, etc.), j’attends que ce Sommet pose des jalons. Ainsi, je me réjouis de l’ambitieux discours de François Hollande qui a proposé des projets concrets à nos partenaires, notamment une facilitation de la mobilité des étudiants, chercheurs, artistes et chefs d’entreprises.
Aujourd’hui, le Président la République a impulsé, avec force, un nouvel élan au projet francophone. En relation directe avec Yamina Benguigui et l’ensemble des acteurs de la Francophonie, je m’appliquerai à le prolonger sans relâche.
Pouria Amirshahi, Député des Français de l’Étranger et Secrétaire national à la coopération, à la francophonie, à l’aide au développement et aux droits de l’homme du Parti socialiste.