J’ai répondu aux questions de Rachid Allaoui sur Luxe Radio samedi 16 mars dernier à l’occasion d’un déplacement au Maroc. Vous pouvez réécouter le lien sous l’éditorial de la rédaction.
Éditorial :
Recevoir Pouria Amirshahi, Député et Secrétaire national au Parti socialiste français, en charge des Transitions démocratiques et à la Francophonie, c’est l’occasion pour faire toute la lumière sur les zones d’ombres à l’origine de la friture sur la ligne diplomatique entre Rabat et Paris.
Traditionnellement parfaitement cadré, les relations semblent être sortis de cadre traditionnel, conventionnel, et pour l’heure, rien n’aurait évolué y compris suite à l’échange téléphonique entre les deux chefs d’Etats, comme si François Hollande n’avait pas trouvé les bons mots et comme si le Roi Mohammed 6, n’avait pas été convaincu au vu des maux (Maux) générés par cette «affaire». Du coup, Pouria Amirshahi, qu’en est-il ? Qu’en est de l’état de forme des relations diplomatiques entre les deux pays ? Avec le recul, qui a fauté ? Qui a fait ce qui ne se faisait pas et qui s’est fait ? Ou faut-il considérer que ce qui s’est fait n’a pas été mal puisque des conventions bilatérales permettent de faire ce qui été fait ?
Voilà une affaire dont ce serait certainement bien passé les deux pays, la France, tout d’abord et François Hollande en particulier, président de la République Française, qui semble peiner à faire face à la situation économique du pays et le chômage de masse comme à faire front à la compilation d’affaires. Et les affaires du côté de l’Hexagone, elles sont nombreuses, on se croirait revenu au temps de la politique «caniveau» où tous les moyens étaient bons pour descendre politiquement son adversaire.
Et ce qui se déroule depuis quelques jours n’est ni à l’honneur de la France et encore moins à l’honneur de la politique, et on peut facilement imaginer que gauche et droite, ou ce qu’il en reste après ce grand déballage politico médiatique, ont déroulé un véritable tapis rouge à la veille de rendez-vous électoraux à deux formations politiques, celui de l’abstentionnisme et celui de l’extrême droite et sa chef de file Marine Le Pen.
Et si nous insistions autant, c’est que la montée en puissance éventuelle du Front national ne peut nous laisser insensible compte tenu de beaucoup de choses, dont une chose en particulier, la présence conséquente de Marocains résident en France, citoyens désireux de vivre en paix en non devant être soucieux de vivre sans paix. Venons en, Pouria Amirshahi, le député de la 9ème circonscription des Français de l’étranger, vous qui avez été brillamment élu en 2012 lors de scrutin législatif, quel regard portez-vous sur tout cela ?
Du désordre politico judiciaire en passant par un contexte socio économique particulièrement morose sans oublier les conséquences sur l’image du pays à travers le monde et sur la francophonie dont vous avez la responsabilité de faire rayonner. Mais ne c’est pas tout ! Pouria Amirshahi a également la charge de favoriser les transitions démocratiques et donc de favoriser le transfert de valeurs et principes démocratiques, où en êtes-vous de cette charge…ambitieuse ?
Comme du reste la charge ou plutôt l’engagement pris de revoir à la baisse les charges en matière de frais de scolarité ? Là aussi, charge et engagement trop…ambitieux ?