Après plusieurs reports et graves crises de confiance entre le pouvoir, l’opposition et la Commission électorale, les premières élections législatives libres en République de Guinée ont pu enfin se tenir hier. Elles viennent compléter l’ouverture démocratique engagée en 2010 lors de l’élection du Président Alpha Condé.
Le Parti socialiste déplore toutes les violences et les morts qui auront marqué la préparation de ce scrutin. Il note qu’une phase déterminante de la transition démocratique en Guinée est dorénavant en jeu : une finalisation réussie du processus électoral, puis un renforcement de l’institution parlementaire pour qu’elle joue pleinement son rôle.
Le Parti socialiste souhaite que toute la classe politique conserve l’esprit de consensus qui prévaut aujourd’hui, et qu’elle agisse conformément à la volonté populaire des Guinéens, exprimée dans les urnes, pour placer définitivement leur pays sur la voie de la normalisation politique et démocratique.
Pouria Amirshahi, secrétaire national aux Transitions démocratiques et à la Francophonie
Jean-Christophe Campadélis, secrétaire national à l’Europe et à l’international