Hommage à Fernand Iveton

Il y a quelques jours, la municipalité d’Oran a donné l’ordre de débaptiser la rue Fernand Iveton, du nom de ce militant communiste français qui a pris fait et cause pour l’indépendance de l’Algérie et qui a été parmi les premiers guillotinés, en 1956, par le régime colonial.

Suite à l’alerte des habitants de la rue et une forte mobilisation des internautes et de quelques élus de gauche, la plaque a retrouvé sa place sur le mur de la ruelle.

Cette mobilisation est pour l’histoire, pour les mémoires. Fernand Iveton, quasi inconnu en France, au même titre que Maurice Audin, gagnerait à être connu.

Pour en savoir plus sur Fernand Iveton, je vous conseille la lecture de l’ouvrage De nos frères blessés, de Joseph Andras (Actes Sud), qui a reçu cette année le prix Goncourt du premier roman, un prix refusé par l’auteur.