J’ai écrit un courrier à François Rebsamen, Ministre du Travail de l’Emploi et du Dialogue social, afin de lui demander de ne pas agréer l’accord du 22 mars qui risque de précariser encore davantage les intermittents. De nombreux élus ont également interpellé le Ministre.
> Pour une réforme juste et équitable (CIP-IDF)
> L’Unedic s’attaque aux intermittents par idéologie, arrêtons le massacre ! (tribune publiée dans Le Monde)
> Les courriers des élus
François Rebsamen
Ministre du Travail, de l’Emploi
et du Dialogue social
Paris, le 23 mai 2014
Objet : Accord national interprofessionnel du 22 mars 2014
Monsieur le Ministre
Député de la 9ème circonscription des Français établis hors de France, je mesure tous les jours l’importance de la culture et le rayonnement qu’elle apporte à notre pays au-delà de nos frontières.
Les négociations qui ont abouties à l’accord du 22 mars sont injustes, c’est la raison pour laquelle je vous écris aujourd’hui.
Je tenais à vous alerter des conséquences que pourraient avoir les ajustements apportés aux annexes 8 et 10 de la convention, qui risquent de précariser davantage les intermittents, qui connaissent déjà, pour bon nombre d’entre eux, des conditions de travail difficiles.
Précariser davantage les artistes, c’est attaquer la vitalité et la richesse de la culture, c’est rogner l’ambition que nous devons avoir pour notre pays.
C’est pourquoi Monsieur le Ministre, je vous demande de ne pas agréer cet accord et de bien vouloir étudier les propositions du Comité de suivi de la réforme de l’intermittence, afin que soient envisagées de véritables réformes alternatives de ce régime.
Des propositions existent, elles doivent être étudiées pour aboutir à une réforme juste et équilibrée.
Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de croire en l’expression de ma haute considération.