« Je suis autant Dakaroise que Granvillaise »

Depuis bientôt dix ans, Sandrine Lemare-Boly coordonne des projets humanitaires à Dakar, au Sénégal. Elle a répondu aux questions de Ouest France le 21 juillet 2015 :

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Le départ de Granville
« J’ai quitté la ville après mon baccalauréat, en 1992, pour poursuivre mes études à Caen, où je me suis spécialisée sur le Sénégal. C’est en 1997 que j’y ai posé les pieds pour la première fois, avant de m’y installer en 2006. »

La motivation
« Ce choix de vie s’inscrit dans un parcours universitaire, professionnel et familial. C’est au cours de mes études à Caen que j’ai rencontré l’homme qui est aujourd’hui mon mari et qui est Sénégalais. »

Ma vie aujourd’hui
« Je coordonne des programmes d’ONG. Principalement dans le social et qui touchent à l’enfance. Je milite aussi dans une structure d’accompagnement et de prise en charge des femmes et enfants en grande détresse, dans la banlieue de Dakar, à Guediawaye. »

Ce qui me plaît à Dakar
« Ma vie en général, j’y ai maintenant tous mes repères. À Dakar, je ne suis pas dépaysée car la presqu’île dakaroise et ses côtes ressemblent tellement à Granville. La mer est un élément naturel avec lequel j’ai un lien viscéral. »

Ce qui me plaît moins
« Difficile de répondre à cette question car je suis autant Dakaroise que Granvillaise. Je me considère comme une personne métissée. »

Des contacts avec la cité corsaire
« Un expatrié doit garder un ancrage fort et des racines profondes. Je fais mon maximum pour venir au moins une fois par an à Granville, me ressourcer auprès des miens. »

Ce qui me manque
« Ma famille. Je suis tata depuis peu et j’aurais aimé partager ce moment fort avec ma soeur mais 6 000 kilomètres nous séparent. J’aimerais être plus présente dans ces moments de joie. »