À l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars, le Parti socialiste réaffirme son engagement en faveur d’un renouveau de l’ambition francophone française.
La langue française, parlée par 200 millions de personnes, perd indéniablement du terrain depuis de nombreuses années. La perspective de 700 millions de locuteurs en 2050 n’est un horizon crédible qu’à la condition d’une volonté politique partagée, en particulier en Afrique, dont le développement économique et social conditionnera en grande partie l’avenir de la francophonie.
Au-delà de la simple question linguistique, la francophonie porte en elle des valeurs et des enjeux culturels, éducatifs, scientifiques et économiques du Québec à la Tunisie en passant par la France, la Belgique et le Sénégal.
43 ans après la signature de la convention de Niamey, portant création de ce qui deviendra la précieuse Organisation internationale de la Francophonie, il était temps que la France fasse preuve d’une réelle volonté et d’une vision pour consolider l’espace de coopération francophone et promouvoir les cultures francophones.
Le Parti socialiste salue la volonté du Président de la République de voir l’espace francophone se transformer en un espace de mobilité. Cette nouvelle politique s’inscrit dans la perspective d’un Erasmus francophone et de la création d’un Passeport économique et culturel de la Francophonie, traduction matérielle d’une appartenance commune, qui offrirait notamment aux artistes, étudiants, chercheurs et chefs d’entreprises de nombreuses possibilités de mobilité.
Enfin, le Parti socialiste se réjouit que le gouvernement ait choisi de placer cette journée internationale de la francophonie 2013 sous le signe des droits et de la dignité des femmes dans le monde francophone.