La Guinée peut s’en sortir par le dialogue

À la suite de la publication des résultats provisoires des élections législatives en Guinée, j’exprime ma profonde inquiétude quant au climat d’incertitude politique qui y prévaut aujourd’hui.
Ce scrutin – très attendu – doit compléter la transition démocratique enclenchée avec les élections présidentielles de 2010.

L’opposition guinéenne, réunie samedi 19 octobre dernier, a annoncé sa volonté de contester les résultats provisoires devant la Cour suprême du pays. D’ici que la Cour statue – sereinement et librement – sur la base des éléments que l’opposition a souhaité lui transmettre, la gravité de la situation requiert que l’ensemble des forces politiques et sociales guinéennes fassent le choix de l’apaisement.

Les violences meurtrières précédentes restent malheureusement à l’esprit de l’ensemble des responsables politiques familiers de la Guinée.

Le calme doit prévaloir. En ce sens, la décision de l’opposition démocratique guinéenne de reprendre sa participation au Comité de Suivi, dirigé par le diplomate onusien Saïd Djinnit, va dans le sens de la poursuite – nécessaire – du dialogue.

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