C’est donc la rentrée des classes !
Les quelques 500 établissements d’enseignement français à l’étranger accueillent cette année plus de 340 000 élèves, de la maternelle à la terminale, dans 136 pays du monde. 1/3 des élèves sont français, 2/3 de nationalité tierce.
Les établissements français de l’étranger forment un réseau unique au monde. Ils sont des espaces de rencontre entre les cultures et un vecteur essentiel de diffusion de la langue française : près des deux tiers des élèves scolarisés ne sont pas de nationalité française et plus de la moitié des nouveaux bacheliers poursuivent ensuite des études supérieures en France.
Dans la 9ème circonscription, qui compte 11 pays francophones sur les 16, dont le Maroc où notre réseau scolaire est le plus dense, la demande d’enseignement en français est très forte. Notre réseau d’écoles françaises permet à nos compatriotes de scolariser leurs enfants et de bénéficier d’un enseignement conforme aux programmes dispensés sur le territoire français.
La réforme du réseau a permis de faire avancer plusieurs chantiers prioritaires. Mais les situations budgétaires de certaines écoles continuent de poser la question de la pérennité du système de financement. A l’augmentation significative et continue des frais de scolarité, qui pèse lourdement sur le budget des familles s’ajoute le problème immobilier dû à la vétusté de certains établissements.
Je me suis mobilisé à plusieurs reprises sur ce sujet, notamment lors de mon audition par mes collègues Philip Cordery et Claudine Lepage, auteurs du rapport de recommandations visant à limiter l’augmentation des frais de scolarité dans le réseau. J’avais défendu à cette occasion la proposition d’un moratoire sur les frais d’inscription.
Je continuerai dans les prochains mois de plaider pour que le réseau continue de se développer en garantissant un accès de toutes et tous à un enseignement dans des conditions de qualité.