Depuis le transfert aux autorités irakiennes de la responsabilité du camp d’Ashraf en Irak, où sont réfugiés les Moudjahidine du Peuple, les habitants de ce camp sont victimes d’une répression persistante et meurtrière. Après l’intervention des forces de sécurité irakiennes le 8 avril dernier, l’ONU a ainsi reconnu la mort de 34 personnes. Ces violences inacceptables ont été dénoncées par la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme et condamnées par la communauté internationale, mais aucune mesure de protection efficace n’a été prise depuis.
Avec les organisations de défense des droits de l’Homme, le Parti socialiste dénonce la répression meurtrière contre les habitants du camp d’Ashraf et demande que la protection des populations d’Ashraf soit assurée.
Le droit international humanitaire impose au régime irakien d’assurer la sécurité des réfugiés, personnes protégées selon la quatrième convention de Genève. En toutes circonstances, la protection des civils doit être une priorité et la France et l’Union européenne doivent exiger qu’elle soit assurée.
Communique de
Pouria Amirshahi, secrétaire national à la coopération, à la fancophonie, à l’aide au développement et aux droits de l’Homme
et de
Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national en charge de l’Europe et des relations internationales.