Libération des prisonniers d’opinion en Tunisie : les socialistes interpellent le gouvernement

Après la décision, samedi 23 janvier, du report à la fin du mois de l’audience en appel devant statuer sur la détention de M. Ben Brik, le caractère politique de ce procès est de plus en plus flagrant.

À l’instar de ses confrères et consœurs mis en cause par le pouvoir tunisien, M. Taoufik Ben Brik est devenu le symbole du courage démocratique dont font preuve de nombreux intellectuels et syndicalistes tunisiens.

La France doit être aux côtés des démocrates et des défenseurs des droits de l’homme et des libertés. Le Parti socialiste a demandé aux autorités françaises de parler franchement de cette question au gouvernement tunisien dans une lettre que Martine Aubry a adressée au président de la République le jeudi 21 janvier.

Il a réitéré cette demande mercredi 27 janvier par la voix de Laurence Dumont à l’Assemblée nationale.

Au nom des libertés, mais aussi parce que les informations sur l’état de santé de M. Ben Brik sont de plus en plus préoccupantes, il est de la responsabilité des autorités françaises de se montrer fermes à l’égard du gouvernement tunisien et d’intervenir pour la libération de M. Taoufik Ben Brik.

Communiqué de Pouria Amirshahi, Secrétaire National aux Droits de l’Homme