POUR UN ENGAGEMENT RÉEL ET NOVATEUR DE L’ETAT EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ POUR LES FRANÇAIS HORS DE FRANCE

Si les français hors de France sont soumis aux mêmes risques sociaux (maladie, invalidité, chômage) que nos

compatriotes en France, leur présence à l’étranger les expose à des risques spécifiques. De l’évacuation de

Côte d’Ivoire en 2004 à celle du Mali aujourd’hui, en passant par les enlèvements au Sahel, les campagnes de

vaccination, la gestion des inquiétudes des «Printemps arabes », la sécurité des français de l’étranger est un

sujet légitime de préoccupation.

 

En appui au Centre de crise du Ministères des Affaires Etrangères et Européennes, les Consulats gèrent un

système d’îlotage, chargé d’assurer le relais avec la communauté française de proximité en cas d’événements

affectant la sécurité des ressortissants français. Ce système fondé sur le bénévolat et la solidarité entre nos

compatriotes a montré ses failles et ses limites lors des récentes crises. De plus, la disparition orchestrée par

l’UMP de nombreux consulats, le manque croissant d’effectifs ont contribué à détériorer l’image d’un Etat ne se

souciant pas assez de ses ressortissants.

 

Il est urgent d’agir et mes propositions sont les suivantes :

 

• Redéployer, avec les Conseillers élus à l’Assemblée des Français de l’Etranger, les réseaux d’îlotage et les doter de moyens techniques suffisants et adaptés.

 

• Ouverture de discussions avec nos partenaires européens pour la création d’un fonds européen d’indemnisation en cas de

catastrophe et je serai porteur d’une initiative amenant la France à se porter volontaire comme pays-pilote au bénéfice des

Etats membres de l’Union Européenne.

 

• Proposition d’une loi d’indemnisation des biens professionnels et personnels du fait de troubles politiques, de spoliations,

de faits de guerre ou de catastrophes naturelles (actuellement, de nombreux dommages survenus à l’étranger ne sont pas

indemnisés par le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions).

 

• Augmentation des moyens alloués à la Maison des Français de l’Etranger et au Centre d’Entraide aux Français Rapatriés, qui assurent une transition beaucoup trop modeste et insuffisante lors des rapatriements en France, au regard de la multiplication des situations de crise et de leurs conséquences.