Je retranscris ci-dessous mes propos publiés dans L’Humanité suite à mon refus de voter le projet de loi sur les retraites :
« Même si c’est faible, cette réforme prend en compte la pénibilité, la situation des femmes… ce sont des avancées. Mais l’augmentation des annuités pose un problème de principe et un problème économique. Si la priorité, c’est l’emploi de jeunes, on ne peut maintenir dans l’activité les seniors. On a l’impression que la société est désabusée, qu’elle manque de combativité, vu la faiblesse de la critique sociale. Attention à l’eau qui dort. Car ce sont les salariés qui vont payer cette réforme, alors que les entreprises bénéficient de largesses financières. D’autres chemins sont possibles que ceux empruntés par Balladur ou Fillon d’allonger la durée de cotisation. Je ne sais pas si nous allons voter contre ou nous abstenir, car les avancées sont insuffisantes au vu des aspects négatifs. »