Des organisations kurdes du 10ème arrondissement, dont l’ACTIT et Young Struggle ont réalisé une grève de la faim de trois jours entre le 31 mai et le 2 juin. Pour dénoncer les conditions de détention des opposants politiques en Turquie, notamment dans les prisons de type S.
Cette mobilisation s’inscrit dans un mouvement européen.D’autres prennent le relai en Suisse, Belgique, Allemagne… pour alerter sur les violations des droits humains et exiger la libération des prisonniers politiques.
Avec le taux d’incarcération le plus élevé d’Europe, la Turquie enferme plus de 390 000 personnes, dont au moins 30 000 prisonniers politiques selon les ONG. Le pouvoir turc utilise la surpopulation carcérale comme justification à la construction de nouvelles prisons toujours aussi répressives.
Les prisons turques imposent un isolement extrême, marqué par la torture, les mauvais traitements et la privation de soins. La répression vise en particulier les opposants kurdes, souvent condamnés à de lourdes peines pour des motifs politiques.
J’exprime ma solidarité avec tous les démocrates et les minorités persécutées au nom de leurs idées ou de leur identité.