Suite de nombreuses sollicitations de la part des certain·es habitant·es du quartier Château d’Eau, j’ai souhaité adressé une lettre à tous les riverains de ce quartier.
Madame, Monsieur,
Nous sommes fier.es de vivre dans un arrondissement populaire, mixte socialement et interculturel. Le quartier connaît aussi une extraordinaire vitalité commerciale. C’est une chance pour notre capitale et un signe de modernité.
Mais la vie urbaine connaît aussi son lot de désagréments qu’il convient de traiter ensemble. Depuis plusieurs mois, vous êtes nombreux à alerter sur les nuisances quotidiennes engendrées par quelques commerces du quartier de Château-d’Eau, notamment autour duboulevard de Strasbourg, du Faubourg Saint-Denis et du Faubourg Saint-Martin.
Ces troubles récurrents à la tranquillité publique, affectant la qualité de vie des riverains m’avaient conduit à échanger avec la Maire du 10ème arrondissement et le Préfet de Police en appui aux demandes de certaines associations. Je constate avec satisfaction que le Préfet de Police a reconduit l’arrêté de fermeture de ces commerces entre 20h et 5h du matin.
Je salue cette décision qui a permis une amélioration notable du calme et du cadre de vie dans le quartier.
Au-delà de ces nuisances, d’autres questions ont attiré mon attention : la diversité commerciale ou encore la protection des salariés – souvent des femmes – exposées à des produits nocifs pour la santé. Autant de sujets qui ne pourront cependant être réglés avec des arrêtés préfectoraux successifs. Le dialogue entre riverains et commerçants à l’échelle d’un quartier reste précieux. L’implication des élus locaux est aussi importante.
Pour ma part, à l’Assemblée nationale, je souhaite que s’engage une réflexion sur les rues où se concentre une monoactivité commerciale afin de concilier vie de quartier, dynamisme commercial et interculturalité.
Votre député.
Pouria Amirshahi