La cérémonie de la pose de la première pierre de l’extension et de la réhabilitation de l’école Jacques Prévert de Saly s’est déroulée le vendredi 28 juin dernier sur la petite côte.
La collaboration entre les parents d’élèves, de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger et de l’Ambassade de France au Sénégal a donc porté ses fruits.
La cérémonie – à laquelle je n’ai malheureusement pas pu me rendre – a été inaugurée par le Président de l’association des parents d’élèves, M. Patrice Prioux, et le le Chef d’établissement, M. James Pritchard. A cette occasion, Madame Colombe Anouilh d’Harcourt a remis à l’école l’ensemble de l’oeuvre de son père, le célèbre dramaturge français Jean Anouilh. Il s’agit des premiers ouvrages destinés à la nouvelle bibliothèque du futur établissement.
La communauté française de Saly a connu un développement considérable ces dernières années et approche du millier de résidents. Avec la construction de l’aéroport international, l’attractivité de la région n’en sera que renforcée. L’école de Saly voit ses effectifs augmenter également avec 317 élèves aujourd’hui contre 275 l’an dernier, avec une prévision de 20% de croissance par an pour l’avenir.
Actuellement homologuée, l’école est gérée par l’Association des Parents d’Éleves, grâce à des parents bénévoles qui s’investissent sans compter dans l’avenir de leurs enfants. Face à de tels changements, l’APE elle-même demande un conventionnement de l’établissement AEFE afin que les services compétents et professionnels de l’éducation nationale française, puissent avoir une plus grande autonomie sur les décisions prises au sein de l’Ecole Française Jacques Prévert. Cela faciliterait notamment le recrutement des professeurs, point crucial de la continuité d’un enseignement de qualité. L’aventure n’est donc pas finie, et j’embarque avec plaisir…