Les récentes expressions publiques de l’exécutif confirment malheureusement que l’aveuglement gouverne au mépris des engagements pris, à rebours du bon sens et malgré un échec global constaté par tous.
Les conséquences sont graves et accablantes, socialement pour des millions de personnes et politiquement par la montée d’un Front national qui grandit au rythme de l’impuissance voire du renoncement à l’œuvre.
Le temps d’une nouvelle perspective est venu. Au-delà des mesures d’urgences sociales, budgétaires (et même morales) que je continuerai de prôner, il s’agit de plaider désormais pour un nouveau modèle de développement, qui, enfin, met la finance sous surveillance et place l’intérêt général et la préservation de l’environnement au cœur de sa raison d’être.
Pour les formations politiques de la gauche, cela implique désormais de multiplier les échanges et les initiatives communes, en cherchant sincèrement la voie qui peut donner un second souffle au quinquennat en cours. En France comme dans de nombreux autres pays, la gauche est fragilisée par un système qu’elle ne sait plus combattre et une imagination en panne. Il est temps de construire la synthèse de l’écologie, du socialisme et de la démocratie.
Avant l’université d’été du Parti socialiste durant laquelle le collectif « Vive la Gauche » prendra le relais de l’appel des 100, je participerai ce samedi 23 aux Rencontres d’Europe Ecologie Les Verts, et dimanche au grand débat de Nouvelle Donne. Mon agenda ne me permettant pas d’honorer les invitations de différentes formations du Front de Gauche, je participerai aux débats organisés à la Fête de l’Huma le week-end du 13 septembre.