Sénégal : Dakar, Thiès, Saint-Louis, Waoundé

Tout commence par l’élection présidentielle…

jospin 2CopierC’est avec un grand bonheur que nous nous sommes rendus, avec Lionel Jospin et Harlem Désir (voir photo ci dessous en compagnie de Mr Youssou N’Dour)à l’investiture de Macky Sall, 4ème Président de la république du Sénégal. Non pas que je partage les choix économiques qu’il a défendu jusqu’ici, loin de là. Mais, chacun l’a compris, parce que face à M. Wade, le candidat Macky Sall s’est retrouvé à la tête de la coalition pour le changement dont l’essentiel passait par la sauvegarde de la démocratie sénégalaise.

Si le président sortant a été salué pour avoir très tôt reconnu sa défaite, renouant ainsi avec la tradition démocratique du Sénégal, l’inquiétude avait prévalu dans toutes les têtes les semaines précédentes. J’ai toujours pensé que l’alternative aux politiques libérales était plus importantes que les simples alternances, mais voilà : c’est la possibilité même de l’alternance qui était à préserver. L’enjeu dépassait les clivages entre forces démocratiques et c’est pourquoi, soutenant pleinement le choix de nos amis socialistes sénégalais, nous n’avons pas mégoté le soutien qu’ils nous ont demandé.523242_267363520018228_100002337470284_595855_288806502_n Copier La vie politique va reprendre son cours et, espérons-le, le Sénégal va enfin engager les grandes mesures économiques et sociales si indispensables à son développement durable : lutte contre l’analphabétisme, guerre à la pauvreté, investissements publics dans l’éducation, la santé mais aussi stratégie industrielle ambitieuse dans le domaine de l’énergie, soutien aux petites et moyennes entreprises, défense de l’agriculture locale et souveraine, etc. Pour notre part, nous avons porté ce message aux nouvelles autorités : la France de l’après 6 mai, si elle choisit à son tour le changement, sera disponible pour engager des coopérations concrètes, sincères tournant le dos au mépris de ces dernières années autant qu’aux réseaux occultes qui ont  souvent prévalu. Nos propositions ont été accueillis avec enthousiasme : partenariats stratégiques entre l’Afrique et l’Europe, abrogation de la circulaire Guéant, instauration d’un passeport culturel et économique de la francophonie, Erasmus francophone, encouragement aux coopérations décentralisées, renforcement de la place des ONG dans les actions de développement et de solidarité internationale, etc.

Je n’ai eu cesse, devant mes interlocuteurs sénégalais et notamment la presse de faire part de ces engagements attendus par beaucoup. Je repars de mon côté avec des centaines de pages remplies de remarques, de propositions, d’expériences…

Le soutien d’Aïssata Tall Sall et de Khalifa Sall, maire de Dakar

C’est le 2 avril, au soir de l’investiture de Macky Sall, que nous avons choisi de donner le coup d’envoi de la campagne des Français du Sénégal. Au club des corses s’étaient joints à nous Safia Otokoré et Ali Soumaré. Jean-Yves Leconte, sénateur des français de l’étranger était là, dans le prolongement de notre déplacement précédent à Conakry . Surtout, nous avons eu l’honneur de recevoir le soutien amical de deux grandes figures sénégalaises : Mme Aïsassa talle Sall, porte-parole du parti socialiste du Sénégal et Khalifa Sall, le maire de Dakar, qui compte sur un député socialiste français pour appuyer les projets de développement par la coopération. 250 personnes étaient présentes, un beau succès !

indexAprès une introduction d’Hassan Bahsoun, notre secrétaire de section, Lionel Jospin a tenu a exposer les raisons fondamentales qui appellent au changement. Sans s’immiscer dans la confrontation des programmes, il a surtout insisté sur ce que l’élection de François Hollande – et plus largement le retour d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale – apportera comme respiration démocratique et sérénité républicaine. La France a besoin d’être gouvernée dans le respect des institutions républicaines, et non pas dans la soumission à un chef d’Etat qui fait en même temps office de chef de gouvernement et de chef de parti. La France a besoin de renouer aussi avec la marche du progrès, avec laquelle la droite actuelle a délibérément rompu. La France, enfin, a besoin de peser pour la réorientation de la politique européenne et de sa politique étrangère.

Harlem Désir a fixé l’enjeu, s’arrêtant parfois, pour illustrer son propos, sur quelques unes des 60 propositions de François Hollande : 2012, c’est bilan contre projet. D’un côté un bilan économique, antisocial, parfois à la dérive de la République et marqué par les provocations et les inégalités. De l’autre un projet de reconquête industrielle, de rayonnement culturel, de transition écologique, de créations d’emplois durables et de réhabilitation de l’école de la République.

jleconte CopierMerci à Safia et à Ali de m’avoir apporté aussi leur soutien pour les prochaines élections législatives. Merci à Jean-Yves Leconte d’avoir rappelé l’importance que des députés de gauche viennent donner de la force aux travaux du Sénat pour faire passer toutes les propositions en faveur des français de l’étranger que l’UMP a rejetées à l’Assemblée nationale.

Notre réseau consulaire : forces et faiblesses.

Comme dans tous les pays de la circonscription, j’ai pu constater la rigueur, la conscience professionnelle et le dévouement de nos agents pour répondre, malgré les restrictions budgétaires stupides du gouvernement, aux besoins de nos compatriotes autant qu’à l’accueil des nationaux. A Dakar, nous disposons de locaux très fonctionnels et de services très bien organisés. J’ai pu m’arrêter un instant sur notre service social, dont le chef de service a la chance d’être entouré de deux assistantes sociales. Mon expérience professionnelle d’ancien travailleur social remonte vite à la surface de la conversation : « vous faites des visites à domicile ? », « vous avez beaucoup de dossiers d’aides financières » ? Hormis la PMI qui n’est pas dans nos missions, le consulat est, par bien des aspects, à la fois une mairie et un conseil général. Les deux gros services restent, comme ailleurs, l’état civil et les visas (33 000 demandes de visas en 2011, 73 % accordés).

Je reste en colère devant le choix – et les conséquences – de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) qui a supprimé par idéologie tant de postes, et fermés certains de nos consulats, comme celui de Saint-Louis. Heureusement qu’à Saint-Louis, le chose est, en partie, rattrapée par le fait que la consule honoraire est également directrice de l’Institut français. Cela permet de donner à la représentation française plus de force et de cohérence, entre présence et coopération culturelles (quelle richesse du programme !) et accompagnements dans les démarches administratives. D’autant qu’elle a réussi à être dotée d’un agent d’accueil et de secrétariat. Mais ailleurs, inévitablement, le stress au travail augmente en même temps que le nombre d’actes, tandis que le nombre d’agents diminue. Contraint à assurer nos missions avec moins de moyens, notre consul général est contraint de recourir à des contrats de droit local. Pour des missions parfois similaires, les différences de statut et de rémunération sont souvent injustifiées… Comme à Conakry, je rencontre des agents en contrat de droit local qui, vu le nombre d’années d’exercice, devraient pouvoir bénéficier d’une formation en vue d’une titularisation.

consulat CopierA de nombreuses reprises, j’ai été interpellé sur la mise en place d’un numéro de téléphone surtaxé (200 FCFA/minute !) pour être en lien avec le service public consulaire. Là encore, une mesure pour pallier la pénurie de moyens et le manque d’agents, qui passe par l’externalisation d’une partie de nos missions d’accueil. Tant que l’on demandera à nos consulats de trouver par eux-mêmes les ressources manquantes, nous irons vers ce genre de mesures…qui pénalisent certains de nos compatriotes. Je pense en particulier à ceux de Waoundé qui font des centaines de kilomètres parfois en vain, d’autant que leur consul horaire de rattachement, à Kanel, ne dispose pas, lui, du même renfort administratif que celui de Saint-Louis.

A Dakar, nos plus gros services sont ceux des visas et de l’état civil. Je découvre une fois de plus que la plus grande attention est portée contre les fraudes, ce qui est justifié,…en même temps que le parcours du combattant qui est celui de nos compatriotes qui engagent des démarches pour obtenir leur carte d’identité. Ce qui est en cause ici, ce sont les instructions obsessionnelles du gouvernement qui ferme de plus en plus, à nos propres compatriotes, l’accès à leur propre citoyenneté. J’ai déjà eu l’occasion de le constater : trop souvent, nos concitoyens se retrouvent humiliés par l’obligation qui leur est faite de prouver leur ascendance française…pourtant formellement établie il y a parfois plusieurs générations. Des fois, j’ai eu honte des directives données par l’actuel gouvernement.

Les écoles françaises : espoirs et inquiétudes.

D’un côté, les magnifiques bâtiments de l’école Jean Mermoz, de l’autre l’incertitude qui plane sur Jeanne D’Arc, récemment déconventionnée et en attente d’une homologation. Le mouvement de vase communicant a déjà eu lieu, plus de 200 élèves ayant rejoint Mermoz et 200 autres s’apprêtant à le faire pour la rentrée prochaine. J’espère que Jeanne d’Arc, qui existe depuis plus de 60 ans, trouvera rapidement la solution permettant de prolonger sa belle aventure éducative, de qualité et de rassurer les familles, françaises comme sénégalaises, qui souhaitent y inscrire leurs enfants. Cet établissement défend une belle idée de sa mission, dont on peut voir sur le mur de la cour d’école un beau résumé.

Jean Mermoz est dirigée par une équipe passionnée, qui a su profiter pleinement des 21 millions d’euros d’investissements qui lui ont été consacrés. Cette école compte aujourd’hui 70 % d’élèves français, 20 % d’élèves sénégalais et 10 % d’élèves de nationalité autre. À la rentrée prochaine, il sera en mesure d’accueillir environ 2500 élèves. Contrairement à d’autres écoles, qui ont été sacrifiées par les politiques actuelles, Jean Mermoz compte aujourd’hui 75% de titulaires de l’éducation nationale, et 30 sur 30 dans le primaire. Il rayonne aussi sur toute l’Afrique de l’Ouest puisqu’il est également centre de formation pour toute la Région. Bien des projets sont engagés, mais, là aussi, nous observons avec colère l’insupportable augmentation des frais de scolarité pour des familles qui doivent régler parfois jusque 350 € par mois ! Quand on sait que cela ne vaut que pour un seul enfant, et que sur le terrain on constate une paupérisation d’une partie de la communauté française, on est bien en droit de s’élever contre la propagande actuelle de Monsieur Sarkozy et de l’UMP qui fait semblant de parler de gratuité quant les frais d’écolage ont tout simplement été multiplié par 2 en à peine 4 ans ! Oui, décidément, il est temps de préserver nos écoles et de tenir bon sur nos principaux engagements : baisse des frais de scolarité par une plus forte dotation budgétaire, développement des bourses en affectant 30 millions d’euros supplémentaires à cette fin, remise en place de la formation des enseignants que le gouvernement a purement et simplement supprimée ! Il faudra aussi faire un effort pour une meilleure prise en charge des personnels recrutés en droit local (scolarité de leurs enfants et meilleure prise en charge des cotisations CFE).

Des personnels administratifs et enseignants inquiets : les actuelles discussions portant sur « la mise en conformité des contrats avec la législation nationale » soulèvent des nombreuses inquiétudes. Pour notre part, nous pensons qu’il faut préserver les libellés autant que les versements en euros ; par souci de cohérence autant que par souci de protection en cas de dévaluation imprévue du Franc CFA. Nous avons également été interpellés sur la question de la notation unique instaurée par le gouvernement actuel. Il s’agit de remplacer la notation faite par l’inspecteur d’académie par celle du seul chef d’établissement. Nous y sommes opposés. D’abord parce que nous sommes contre l’introduction de la logique managériale dans la gestion des établissements scolaires. On peut bien gérer professionellemment sans être fasciné par la culture du rendement, en préférant celle de la méthode et des résultats… Ensuite parce que nous pensons que si l’évaluation doit être effectivement faite au-delà des seules missions de transmissions disciplinaires, elle doit porter sur le projet d’établissement, dès lors que celui-ci a été élaboré en équipe. lycéeEnfin, parce que la notation unique, c’est-à-dire sous un seul regard (ce qui était aussi le cas quand il s’agit du seul inspecteur d’académie) peut conduire au mieux à la rigidité au pire à l’arbitraire. L’évaluation des enseignants doit donc comprendre une évaluation extérieure, disciplinaire et une évaluation locale, éventuellement celle du chef d’établissement (au regard par exemple du projet d’établissement). A titre professionnel, j’ai été de fait confronté à cette problématique lorsque j’ai eu la charge de trois centres-médico-sociaux et l’encadrement de 45 agents. Certes, pour la plupart issus de la fonction publique territoriale, mais avec, je crois, des problématiques similaires d’évolutions de carrière. A l’ancienneté, aux grades, aux échelons, aux concours se sont ajoutés, l’implication des projets d’établissements. Pas simple au début ; il a fallu notamment se battre pour des moyens supplémentaires et changer certaines de nos habitudes, mais au bout de deux années, on a franchement eu des progrès.

Les nombreux parents d’élèves que j’ai rencontrés sont aujourd’hui largement mobilisés contre les dérives actuelles où la sélection par l’argent s’ajoute à l’aggravation de la pénurie de moyens dans nos écoles. Toutes leurs associations sont aujourd’hui porteuses d’un changement de politique et d’une amélioration des conditions d’accès. Quand l’UMP nous dit que l’école coûte trop cher à l’Etat, rappelons leur cette phrase d’Abraham Lincoln : « si vous pensez que l’éducation coûte trop cher, essayez donc l’ignorance ! »…

Au chapitre scolaire, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’approfondir la discussion avec les deux responsables des écoles franco-sénégalaises de Dakar qui sont porteuses de projets d’établissements originaux et qui se battent pour avoir leur place dans le dispositif d’éducation dont nous sommes porteurs. Rendez-vous est pris pour le mois prochain.

Culture, langue française et économie :

Logé à deux pas de l’institut français de Dakar, j’ai eu tout le loisir de découvrir (et même de partager) leur riche programmation. Mais c’est surtout à Saint-Louis, que j’ai pu me rendre compte, une fois de plus, du dynamisme de nos équipes. Non seulement dans la programmation culturelle, qui varie d’expositions en concerts, de politique du livre à la résidence d’artistes. J’ai déjà eu l’occasion d’aborder ces questions en Algérie ou ailleurs. Mais c’est cette fois sur un autre point que je veux insister. fcais actualité CopierA Saint-Louis, j’ai pu visiter des classes d’apprentissage et/ou de perfectionnement de langue française pour des centaines d’ouvriers de la Région qui, avant de se rendre sur leurs chantiers, suivent des enseignements pratiques et concrets pour une utilisation quotidienne et concrète, sur les lieux de travail d’abord, dans la vie de tous les jours ensuite. Mélenchon a raison de dire qu’il n’y a pas de travail manuel : tout métier repose sur un bagage culturel et intellectuel et rien n’est plus faux que le mythe des ouvriers robotisés sans connaissance intellectuelle. Lire et maîtriser les modes d’emplois, transmettre les connaissances techniques, développer son savoir-faire… Tout cela repose sur les fondamentaux. Je me souviens en particulier de ce cours donné à partir de l’actualité. C’était le lendemain de l’investiture de Macky SALL. Il y avait bien des choses à formuler, à commencer non pas par le commentaire des cérémonies mais par les attentes des salariés quant aux politiques qui vont être menées… Belle leçon pour tous. Bravo aux équipes d’enseignement de la langue française de l’Institut !

C’est aussi à Saint-Louis que j’ai pu rencontrer, lors d’une réunion qui a réuni une cinquantaine de personnes, des compatriotes aux profils, aux parcours aux centres d’intérêts variés. Hotellerie, Education, Tourisme… Un chef d’entreprise, une danseuse poète, un directeur d’établissement scolaire, une enseignante de FLE (Français Langue étrangère) … une communauté française dynamique. Mais aussi des compatriotes qui ne se sentent pas accompagnés dans leurs projets de créations d’entreprise locale, une retraitée à qui toutes les portes du parcours de soin se ferment les unes après les autres alors que son état de santé nécessité une opération lourde… J’ai, avec eux, reprendre les propositions, parfois jusque dans le détail des candidats socialistes pour représenter les français de l’étranger à l’assemblée nationale.

Je dois conclure par le plus émouvant : avec Richard Alvarez et Hassan Bahsoun, tous deux conseillers à l’Assemblée des français de l’étranger, Nathalie Soumaré et Hélène Alvarez, deux camarades du parti socialiste au Sénégal, nous avons entrepris un grand tour de la vallée du fleuve. Après Dakar et avant Saint-Louis, nous avons d’abord fait halte à Thiès, chez notre amis Jean-Pierre Bosès. Plus de 25 personnes nous ont accueillis autour du secrétaire de la section, Jean-Paul Hereau. Belle France, beau Sénégal… Des couples mixtes, des amoureux du pays, des gens modestes et pleins d’humanité à qui la France tourne parfois le dosreu st louis Copier. Ici, les questions de retraites, de protection sociale, mais aussi d’emploi et de scolarité sont sans doute plus criantes qu’à Dakar. Dans un bassin de 300 000 habitants, nos compatriotes sont pleinement inscrits dans la vie locale mais sont parfois contraints à la débrouille. Ils se mobiliseront, je le sais. Révulsés par les déclarations de Monsieur Sarkozy et de tout l’aréopage de l’UMP depuis 5 ans, ils incarnent et défendent une autre idée de la France, de la République. Mais il faudra aussi leur apporter aussi les réponses en terme d’accès à la CFE, d’accompagnement dans les démarches consulaires, de dignité et de respect qu’ils sont en droit d’exiger. Là, mais aussi à Waoudé, quelques 800 km plus loin, j’ai pu voir à quel point était trop souvent mise en cause, pour ne pas dire couvert de suspicion, leur appartenance à la communauté nationale. Conjoints de français, ascendants ou descendants directs… mais aussi parfois pleinement français, on les renvoie systématiquement à une considération de seconde zone. A Waoundé, nos amis et camarades, réunis autour du secrétaire de la section, Adama Cissé, ont eu des mots poignants. Eux qui pour le plus anciens ou dont les parents furent des libérateurs de la France, des tirailleurs, des soldats ; eux qui, à quelques kilomètres de trois frontières, brandissent haut nos valeurs ; eux à qui, dans un funeste discours à Dakar, le président de la République a dit, parce qu’ils étaient noirs, qu’ils n’étaient pas entrés dans l’histoire. Leur accueil, leurs mots, leur hospitalité sont pour moi une boussole : je sais de quel côté se situe la France que j’aime…

A plusieurs personnes qui m’ont interrogé sur la venue de François Hollande, j’ai pu promettre ceci : je rêve qu’il vienne ici, à l’Université Cheikh Anta Diop. Et livre un discours. Un discours de projets, un discours fraternel. Un autres discours de Dakar.

Merci à toutes et tous : à nos conseillers qui, comme Richard Alvarez se bat sur chaque dossier ; à Hassan Bahsoun qui s’investit pleinement dans cette campagne ; à nathalie, Sandrine, Jérôme, Monique, Sébastien, Yaya, Chams (mon avis d’enfance, dont j’ai visité le village natal des parents, à Kanel), Badji, Maryvonne, Thymée, El Hadj, Coline, Vincent, Fabien, Guillemette et tous ceux qui nous ont accompagnés dans ce marathon. A très bientôt !

A nos compatriotes du Sénégal, je tiens à vous remercier pour votre accueil, la chaleur qui s’est dégagée de nos rencontres. Je tiens également à m’excuser auprès de nos compatriotes résidant à Saly du fait de mon déplacement reporté: nous ne manquerons pas de nous retrouver au mois de Mai.