Plus de dix millions de personnes souffrent actuellement de la faim dans la Corne de l’Afrique, à la suite de la sécheresse et des conflits armés.
La sécheresse touche Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda et la Somalie où la situation est aggravée par un état permanent de guerre civile. Au drame de la malnutrition s’ajoute celui des déplacements de centaines de milliers de réfugiés, dans des conditions indignes.
L’indifférence à l’égard de ce drame est un scandale que le Parti socialiste dénonce avec force. Le sort de ces millions de victimes devrait être une priorité pour tous. il faut se mobiliser pour organiser la subsistance des pays les plus pauvres. Une aide d’urgence doit venir immédiatement compléter les programmes d’assistance alimentaire de l’ONU.
Au-delà de la réponse immédiate, il faut encourager les investissements dans l’agriculture maîtrisée par les populations. Les terres cultivables des pays les plus pauvres doivent être destinées prioritairement aux cultures permettant d’assurer l’autosuffisance alimentaire des peuples. Il est temps d’élaborer de nouveaux mécanismes de régulation internationale et de nouvelles règles pour les échanges commerciaux et la coopération avec les pays du Sud.
Premier des objectifs du Millénaire pour le développement adoptés en 2000 par les Nations unies, la réduction du nombre de sous-alimentés de 20% à 10% de la population mondiale avant 2015 ne sera pas atteinte sans une véritable volonté politique.
Communiqué de Pouria Amirshahi, secrétaire national à la coopération, à la francophonie, à l’aide au développement et aux droits de l’Homme.