Les députés ont adopté cette nuit deux amendements cruciaux pour que la taxe sur les transactions financières atteigne ses deux objectifs : lutter contre la spéculation et financer la solidarité internationale.
Ces deux amendements, fruit d’un important débat en séance plénière cette nuit, renforcent la taxe sur les transactions financières en en augmentant l’assiette (intégration des transactions intra-journalières) et le taux (taxation à hauteur de 0,3% et non 0,2% comme actuellement, soit un compromis car nous demandions un taux à 0,5%). Cela permettra de dégager 2 à 4 milliards de financements supplémentaires qui devront aller à notre politique de développement.
Grâce aux députés, la France stoppe – enfin – la baisse continue du budget de l’aide au développement. La suite du débat parlementaire devra confirmer ce refus du minimalisme en matière de solidarité internationale et nous resterons très vigilants : en effet les expériences des années précédentes ont montré que le gouvernement peut à tout moment revenir sur ces acquis.
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