Mardi 25 juin, l’assemblée nationale a adopté deux textes (transparence de la vie politique et lutte contre la fraude fiscale). Ce sont deux textes majeurs pour en finir avec des pratiques d’un autre âge et engager une modernisation de la pratique politique. Ont été adoptés :
- les déclarations de patrimoine (ainsi que leurs contrôles par la Haute Autorité de la transparence),
- l’encadrement des déclarations d’intérêt (pour la première fois les conflits d’intérêts sont définis, par exemple les activités de consultants)
- l’interdiction pour les députés d’exercer une nouvelle activité professionnelle au cours de leur mandat et toute fonction de conseil en dehors d’une profession libérale leur est interdite,
- la publicité des déclarations d’intérêts, et tout électeur pourra adresser ses observations sur ces déclarations à la nouvelle Haute Autorité de la transparence.
Le combat pour la rénovation de la vie publique n’est pour autant pas terminé puisque sera bientôt adopté l’interdiction de cumul des mandats.
Ces textes vont dans le bon sens mais ne suffiront pas à eux seuls à renouer pleinement la confiance entre les élus et les citoyens. Les mentalités et les pratiques doivent également changer.
Par ailleurs, le consensus républicain attendu n’a pas eu lieu sur ces différents textes. En effet, à l’exception de six députés, l’UMP s’est illustrée en votant contre les textes sur la transparence et la lutte contre la fraude fiscale.