Du 20 au 24 mai, Pouria Amirshahi a multiplié les déplacements en Tunisie. A Tunis, Sousse et Bizerte, ce sont des centaines de français établis hors de France qui ont répondu à l’invitation du candidat socialiste, en participant aux réunions publiques. L’occasion pour le candidat de rappeler les éléments saillants de son programme et de revenir sur les enjeux de la prochaine législature : garantir une école publique et accessible, donner les moyens humains et financiers aux instituts français de fonctionner, créer les conditions économiques pour favoriser l’investissement, mettre en place une vraie politique de coopération entre la France et ses partenaires ou encore permettre d’améliorer l’accueil des français qui s’établissent à l’étranger.
Accompagné de Jean-Louis Bianco, ancien secrétaire général de l’Élysée et ancien Ministre de François Mitterrand et de Martine Vautrin-Djedidi, élue à l’Assemblée des Français de l’Étranger et suppléante de Pouria Amirshahi, ce dernier a rappelé dans ses réunions publiques qu’il agirait durant son mandat pour faire baisser les droits d’inscriptions du système éducatif français et améliorer sa qualité. Il n’est en effet pas normal, pour beaucoup d’entre eux, d’avoir des difficultés à financer la scolarité de nos enfants. Redonner aux enseignants une vraie formation, privilégier la titularisation des personnels au lieu des contrats locaux, et à tout le moins revaloriser ces derniers, rendre cohérent les parcours universitaires, autant de points sur lesquels il est revenu. Martine Vautrin-Djedidi, présente depuis 34 ans en Tunisie est revenu sur la nécessité pour les français établis en Tunisie de voter lors de ces élections. L’objectif est simple : renforcer la légitimité de leur député et son action au sein de l’Assemblée Nationale, être en capacité de représenter au mieux leurs intérêts. De son côté, Jean-Louis Bianco a appelé clairement a soutenir Pouria Amirshahi et Martine Vautrin-Djedidi : «Un homme et une femme qui portent et qui représenteront nos valeurs, celles de tous les citoyens, des citoyens à part entière et non pas des citoyens à part, comme le veulent la droite et l’UMP».
Également secrétaire national du Parti Socialiste, en charge des questions de francophonie, des droits de l’homme et de la coopération, Pouria Amirshahi a également profité de l’occasion pour rencontrer un certain nombre d’acteurs de la vie politique et économique en Tunisie. L’idée était d’amorcer d’ores et déjà un renouveau dans les rapports avec la France. Reçu au Palais présidentiel de Carthage, par M. Marzouki, Président de la République tunisienne, MM. Bianco et Amirshahi ont fait part de leur amitié et de leur soutien vis-à-vis du processus démocratique en cours. Plus que cela, cette rencontre a été l’occasion d’exprimer la volonté partagée d’explorer de nouveaux champs de coopération, qu’elle soit économique, universitaire ou culturelle. Un échange similaire, portant également sur la reconstruction de la Tunisie a eu lieu avec M. Mustapha Ben Jafaar, président de l’Assemblée constituante, qui a reçu Pouria Amirshahi. L’Erasmus francophone, la création de parcours universitaire communs entre les universités française et d’Afrique du Nord, la mise en place d’un passeport culturel de la francophonie, autant de points qui ont suscité l’intérêt des différents interlocuteurs que le candidat socialiste a rencontré.
Voter Pouria Amirshahi le 3 juin, c’est aussi donner la possibilité à la France de pouvoir repartir sur des bases claires, de respect et de volonté d’avancer ensemble, avec la Tunisie et les français établis en Tunisie. Le 3 juin, dès le premier tour, votez Pouria Amirshahi!