À l’issu d’un premier tour marqué par une participation historiquement haute, j’adresse mes plus vives félicitions à l’ensemble de la population malienne qui s’est mobilisée pour permettre au Mali de renouer avec la pratique démocratique.
De l’avis des observateurs internationaux, le scrutin semble s’être déroulé sans incidents majeurs susceptibles de remettre en cause la validité du scrutin. Je salue l’engagement de l’ensemble des candidats qui ont animé une belle campagne électorale, dans des conditions, notamment sécuritaires, pourtant délicates.
Il appartient à Ibrahim Boubacar Keita et Soumeila Cissé, candidats présents au second tour, d’offrir un débat contradictoire digne de l’engouement des Maliens pour l’élection. Celui qui en sortira vainqueur aura la lourde tâche de mobiliser toutes les compétences et énergies pour poursuivre le rétablissement de l’Etat et la restauration des services publics.
Le développement économique du Mali sera déterminant pour le pays mais aussi pour toute l’Afrique de l’Ouest qui a, plus que jamais, besoin de construire son intégration régionale. Un État fort, territorialisé et démocratique est donc à la fois un moyen et un objectif.
Que les Maliens soient assurés de notre solidarité et de celle de la communauté française restée au Mali.