« Viens voir mon taf »

Au lendemain des attentats de Charlie et de l’Hyper cacher une enseignante de zone d’éducation prioritaire et deux journalistes ont réfléchi ensemble à la manière de réagir aux drames qui venaient de se dérouler. Une des solutions : élargir le champ des possibles des jeunes scolarisés en éducation prioritaire, leur ouvrir les portes qui sont verrouillées de l’intérieur depuis bien trop longtemps.

Or les premières discriminations à l’embauche commencent dès  le stage de troisième. En effet, sans réseau et sans piston les jeunes des quartiers populaires se retrouvent souvent le bec dans l’eau.

C’est de ce constat qu’est née l’association « Viens voir mon taf », qui a pour ambition d’offrir un réseau aux jeunes qui n’ont ont pas. Créée il y a deux ans, elle a déjà permis à plusieurs centaines de collégiens de trouver un stage intéressant. Grâce à elle, ces jeunes sont partis à la découverte d’un autre monde, un voyage initiatique de quelques jours dans une partie de la société qui ne leur est pas ouverte d’habitude.

Pouria Amirshahi, convaincu par le concept, a donc décidé de poster une annonce sur le site internet afin de permettre à un jeune de venir découvrir la fonction de député, l’Assemblée nationale, et les métiers qui y sont exercés.

C’est comme ça que Farhad Toor a rejoint l’équipe de Monsieur Amirshahi pendant cinq jours. L’occasion pour lui d’assister au travail législatif, de visiter l’Assemblée nationale, de se rendre dans l’hémicycle pour écouter les débats et de suivre au quotidien l’activité d’un député et de ses collaboratrices.

Pendant ces quelques jours la mission de l’association « Viens voir mon taf » a pris tout son sens, l’ouverture du réseau, la rencontre de milieux qui ne se croisent jamais mais qui ont beaucoup à s’apprendre.

 

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